http://www.toutcoller.com/pro/tout_sur_la_colle/un_peu_d_histoire/histoire1_pro.php http://www.toutcoller.com/pro/tout_sur_la_colle/un_peu_d_histoire/histoire2_pro.php
Les adhésifs sont utilisés depuis des millénaires :
Age de la pierre polie : les chasseurs de cette époque sont certainement les premiers hommes à avoir eu recours au collage en fixant avec du bitume les pointes en os aux tiges de leurs flèches. 3000 ans av. J.-C : on trouve déjà la trace de fabrication et d'utilisation d'agents adhésifs à base de substances naturelles.
2000 ans av. J.-C : les Egyptiens fabriquaient des adhésifs végétaux et animaux ; des murales égyptiennes (environ 1470 av J.-C.) illustrent la préparation de colles pour assembler le bois.
Le grec Dédale (légendaire inventeur d'Athènes et constructeur du labyrinthe de Crète enfermant le Minotaure), serait l'inventeur des adhésifs ou colles ; le blanc d'œuf était utilisé comme adhésif pour les dorures des livres, les résines et jus végétaux pour le collage du bois. En Chine antique, à la même époque, les laques et adhésifs servaient pour peindre et traiter la soie. Le moine Théophile est à l'origine de l'une des plus anciennes applications d'adhésif fusible (hot-melt) ; il fit fondre du soufre et le fit refroidir très rapidement de façon à en obtenir la phase élastique. Les lames de couteaux, les flèches et les fers de lance étaient collés à leurs manches en bois au moyen de ce "hot-melt". L'invention de l'imprimerie (16ème siècle) relança l'intérêt pour les colles et entraîna l'amélioration des adhésifs animaux et végétaux : - gomme arabique
- sève de l'acacia - latex des plantes à caoutchouc - etc…
Par la suite, les colles furent l'objet d'améliorations constantes, avec leur industrialisation à partir du 18ème siècle : - vers 1850, amélioration significative des propriétés des polymères naturels en les modifiant (invention de la vulcanisation du caoutchouc naturel suivie de celle du premier adhésif semi-synthétique : la nitrocellulose ou "celluloïd"). Les colles modernes synthétiques apparaissent au 20ème siècle : - 1910 : les premiers adhésifs thermofusibles à base de phénol-formaldéhyde, puis d'esters de cellulose pour le collage du bois ;
- 1930 : les urées-formaldéhyde.
La 2ème guerre mondiale accélérera la recherche de substances de remplacement des polymères naturels dont l'approvisionnement est devenu difficile. L'objectif secondaire étant la recherche de niveaux de performances de plus en plus élevés des colles modernes (collage de certaines pièces d'avions et de bateaux par exemple).
- 1940, les nitrile-phénoliques
les vinyl-phénoliques les polyuréthanes
- 1950, les époxies
les cyanoacrylates les anaérobies
- 1960, les polyémides )
les polybenzimidazoles ) polymères les polyquinoxalines )
- De 1970 à nos jours, les secondes générations d'acryliques anaérobies (polymérisation en absence d'air, à l'aide d'un activateur déposé sur l'une des pièces à assembler ou en présence d'un rayonnement UV) :
les cyanoacrylates base acrylique, anaérobie (polymérisation par effet de catalyse avec l'humidité) les silicones les plastisols : résines PVC les hot-melts les élastomères en suspension dans un solvant les résines phénoliques les multiples formulations à base époxyde
Les colles végétales :
Elles étaient souvent à base de matières amylacées (contenant de l'amidon) additionnées d'autres substances pour leur donner du corps. Sous l'action de l'eau chaude, l'amidon se gonfle et durcit à la dessiccation. Les colles de farine ou colles de pâte, colles de fécule et de marron d'Inde en étaient les exemples les plus connus et utilisés avec des variantes pour les besoins spécifiques de certains métiers. Elles étaient constituées de farine de seigle ou de blé, de fécule de pomme de terre et de dextrine (résultant de l'action d'un acide sur l'amidon). Mais il était fait aussi grand usage de fruits (prune de sébestes, baies de gui), de racines de viorne, de narcisse et de hyacinthe et d'écorce de houx pour la fabrication des glus. La sève de sureau et les entrailles de chenilles pourries n'étaient pas non plus délaissées ! Les gommes arabiques principalement extraites d'acacias africains dont on supposait qu'une maladie en occasionnait la sécrétion, les gommes adragantes (exsudant d'arbrisseaux du genre astragale) et autres baumes du Canada (oléorésine du baumier du Canada) participaient aussi à l'élaboration de toutes ces colles sans oublier l'indispensable eau. Suivant les cas, on y mettait un petit peu de cire d'abeille, de savon vert et de suif. On n' hésitait même pas à faire un petit détour par la cuisine ! graisse de volaille, essence de thym, huile végétale, vinaigre et sucre pour la touche finale. Mais c'était sans compter avec les découvertes de la chimie naissante ; sulfates, carbonates, acétate,aluns et acides, huiles minérales, essence de térébenthine et glycérine étaient utilisés en association avec le végétal. Les artisans tisserands, cartonniers, relieurs, selliers, bourreliers, chausseurs et afficheurs faisaient grand usage de ces colles végétales amidonnées pour coller les toiles, cartons, couvertures de livre, cuirs et affiches et les utilisaient également pour apprêter et encoller les fils de coton, de laine et de soie et pour parer les tissages. Les gens de la terre, vignerons, jardiniers et cultivateurs, se protégeaient des chenilles et insectes nuisibles en enduisant les végétaux de bandes de glu. À l'occasion, ils n'hésitaient pas à se transformer en chasseur et à en enduire des gluaux pour prendre de petits oiseaux à la pipée. Les médecins même, mélangeaient cette glu végétale avec de la cire d'abeille et de la résine pour amollir les tumeurs et dessécher les ulcères. L'industrie vélocipédique pour coller les poignées sur le guidon, la Poste pour les timbres, les opticiens pour la fixation des lentilles et verres sur le métal et les utilisateurs d'étiquettes avaient recours aux colles à base de gomme et de baume végétaux. Les colles animales :
Elles sont principalement constituées de gélatines sous toutes leurs formes et provenant donc exclusivement d'animaux. La colle d'Orléans et les meilleures ichtyocolles ou colles de poisson étaient à base de vessie natatoire d'esturgeons de la mer Caspienne bouillie avec adjonction d'eau de chaux. La tentation d'y mêler la peau, l'estomac et les intestins et de recourir à d'autres poissons moins rares, comme la morue, conduisait à des colles de moindre qualité. Les rubaniers, les soyeux, les pharmaciens et médecins, les orfèvres et bijoutiers, viticulteurs et cabaretiers utilisaient ces colles pour donner du lustre à leurs rubans, blanchir les gazes et faire des emplâtres, fixer les écailles d'ablette dissoutes à l'intérieur de globules de verre creux pour la fabrication de perles artificielles voire la fixation des pierres précieuses en y ajoutant un peu d'alcool, de gomme ammoniaque et de mastic, coller (clarifier) le vin et la bière et éclaircir le café. La peau des malheureuses anguilles y passait aussi: bouillie avec de l'eau de chaux, additionnée de blanc d'oeuf, elle faisait la joie des doreurs pour la fixation de leurs feuilles d'or sur bois ou bronze. Il n'y avait pas que les marins-pêcheurs à participer à la confection de ces colles animales. Les équarrisseurs, les tanneurs, gantiers et bouchers étaient aussi de la partie. La fameuse colle d'Angleterre ou colle forte, les colles de pieds et de peau de mouton, de cuir de veau et les colles de gant étaient bien le dernier usage que l'on pouvait faire des pieds, peaux, nerfs, cartilages et os concassés, rognures de gants blancs et parchemins. Aux merveilleuses pâtes ainsi obtenues après macération, bouillissage et rinçage à l'eau, les maîtres-colleurs parfaisaient leur oeuvre avec adjonction - suivant le cas - d'huile d'olive (vieille), de graisse, de suif, de figues, d'arrow-root (fécule tirée des rhizomes du Marenta), d'alcool, de blanc d'oeuf, de plâtre, d'acide et de chaux vive, et toujours, l'eau. Dans certains cas, les anglais n'hésitaient-ils pas à remplacer les abats par du fromage pourri !
Nous ne pouvons résister à l'envie de vous donner la recette intégrale et délicieuse de la colle à bouche et de celle de la colle à verre :
Colle à bouche : “Prenez une once de colle de poisson, deux gros mesures de sucre candi blanc, et un drachme de gomme adragante ; prenez ensuite des rognures de parchemin bien net ; versez une chopine d'eau claire par dessus ; faites bien bouillir, filtrez cette eau, et la versez sur les matières susdites ; faites-les réduire à la moitié par la cuisson ; retirez le mélange du feu, et en faites de petites bandes, ou donnez-lui telle forme que vous voudrez.” Cette colle - pour des raisons évidentes - pouvait être aromatisée avec de l'essence de citron. Pour l'employer, on la ramollissait dans la bouche en l'imprégnant de salive, puis on la posait entre les parties que l'on voulait coller et qu'on enduisait en lui donnant un mouvement de va-et-vient ; il suffisait ensuite de frotter ces parties avec un corps dur et lisse, pour qu'elles adhèrent fortement ; entre le frottoir et le papier que l'on voulait coller, il fallait placer une bande de papier commun pour empêcher que le premier ne soit plissé ou déchiré. Cette colle gélatineuse sèche était employée à froid pour coller le papier sur les planches à dessiner, ou pour réunir plusieurs feuilles de papier les unes à la suite des autres.
Colle à verre : “Prenez des limaçons, exposez-les au soleil (charmant), recevez dans un vaisseau la liqueur qui en distillera, extrayez le lait du tithymale ; mêlez ce lait & le suc de limaçon, collez, & exposez au soleil (encore) les verres collés.”
Les menuisiers, ébénistes et relieurs pour coller le bois et carton, les illustrateurs, les photographes qui, avec du blanc d'oeuf, de l'eau et un coup de fer à repasser réalisaient des planches multi-couches de papier et de colle pour fabriquer leurs cuvettes photographiques, les chimistes, opticiens, médecins et savants pour coller les tubes de verre dans les montures en cuivre en passaient également par les colles animales. Pour coller les étiquettes sur leurs pots de fer et qu'elles y restent, les pharmaciens mélangeaient un peu d'acide chlorhydrique et de blanc d'oeuf.
Colles mixtes :
Elles font appel à au moins un éléments des règnes végétal, animal et minéral. Certaines colles précédemment citées auraient pu être considérées comme mixtes, mais si nous les avons classées comme végétales ou animales c'est qu'au départ elles l'étaient essentiellement ou que les substances de l'une ou l'autre de ces deux catégories dominait dans leur composition. Une très grande multitude des colles a résulté de cette mixité. On peut dire que curieusement ces colles correspondent à un certain aboutissement et que cela explique leur utilisation plus “technique”, au sens moderne, que les précédentes ! En effet, la construction navale, l'imprimerie, l'optique, la métallurgie vont être les grands utilisateurs de ces colles. La colle marine ou colle de Jeffrey, à base de caoutchouc (de l'indien cahutchu ; bois qui pleure) dissout dans une huile minérale avec de la gomme laque (résine) collait le bois et étanchait les joints. Une variante avait recours à la gutta-percha (mot anglais tiré du malais) qui est une gomme obtenue par solidification du latex de certains arbres, en alliage avec le caoutchouc, l'éther, le sulfure de carbone et la benzine. Les imprimeurs réalisaient les moules flexibles pour rouleaux d'imprimerie avec une colle à la glycérine. Pour coller verres et métaux (c'était une obsession), la colophane (résine tirée de la distillation de la térébenthine et bien connue des violonistes pour frotter leur archet), la cire jaune, la stéarine, l'ocre rouge, le blanc d'Espagne, la gomme laque, la poix, la résine et le suif (ça suffira !) étaient mélangés pour permettre de réaliser ces difficiles assemblages. Les Chinois, pour les besoins des relieurs et coffretiers, mélangeaient sang de bœuf et chaux vive. On retrouve les doreurs avec une colle à base de miel, d'eau de colle et de vinaigre ou miel, gomme arabique, vinaigre et eau. Les réparateurs de marbre et porcelaines avaient l'embarras du choix parmi des colles faisant appel à la craie, la magnésie, le marbre pulvérisé, l'huile de lin et la litharge (oxyde naturel de plomb) en plus des éléments déjà cités dans les autres catégories de colles. La métallurgie parvenait à relier entre elles les pièces de fer et de fonte en mélangeant ensemble de la limaille de fer et du sel ammoniac.
http://books.google.fr/books?id=IZtPAAAAMAAJ&pg=PA375&lpg=PA375&dq=colle+farine+poisson+colle+forte+histoire&source=web&ots=ligzQqkNcE&sig=D36HEMUadVj8oIWV90RwnYflaog&hl=fr (Dictionnaire universel des sciences, des lettres et des arts)
COLLE (en gr. colla] . La colle ordinaire a pour bote l'amidon ou la gélatine. Les colleurs ou afficheurs, les cartonniers, les relieurs., les tisserands font un grand usage de la colle de pâle ou d'amidon, qui se fait avec de la farine délayée dansde l'eau et épaissie par la cuisson ; les menuisiers, les ébénistes, les emballeurs emploient la colle de gélatine ou colle-forte : celle-ci se fabrique en faisant bouillir dans une chaudière les rognures de peaux des tanneurs, les nerfs et les pieds de bœuf, et en général des débris do matières animales. Les colles fortes les plus employées sont ecltes de Flandre , de:Paris et de Civet. La co//srfepomon,dite ansi icMhyocolle(àxigr. ichthys , poisson), est de la gélatine presque pure; elle a un goût fade. Elle est faite de lu membrane interne de 'la “vessie natatoire de plusieurs espèces d'esturgeon, trè^communcs dans le Volga et les antres fleuves qui se jettent dans la mer Notre et la mer Caspienne. Pour s'en servir, il suffit de la faire tremper pendant quelque temps dans l'eau chaude pourqu'êllc se dissolve presque entièrement. La colle de poisson s'emploie pour donner du lustre et de la consistance aux étoffes de soie , aux rubans , aux gaies ; pour préparer les fleurs artificielles , pour encoller le taffetas dit d'Angleterre, ponr «ontrefairu les perles fines , pour -recoller la poredlaino et le verre ; pour faire prendre les gelées, les crèmes, lus bavaroises, etc. ; I>our clarifier la bière, le vin et autres liqueurs ( Voy. 'OLLAOE) .On fait des lanternes avec des toiles métalliques trempées dans une solution de cette colle. La coHe à bouche, presque transparente et de couleur jaune rouguatre, se prépare avec de la colle de Flandre a laquelle on ajoute du sucre, et qu'on aromatise avec quelques gouttes d'osgonee de citron. On s'en sert pour coller des parties dont l'étendue n'est pas considérable, eton l'humecte avec la salive.
colle bio Cette recette de colle ancienne est encore utilisée aujourd'hui par les restaurateurs d'antiquités. Dans une casserole, mélanger 2 cuillères à soupe de farine de blé et 1 cuillère à café de sucre. Le sucre a un effet retardateur de prise. Faire chauffer à feu doux en ajoutant un peu d'eau, mélanger au fouet pour éviter les grumaux, délayer avec 2 à 3 verres d'eau, en mélangeant toujours. La consistance doit être celle d'une sauce béchamel. Si la colle est trop épaisse ne pas hésiter à la diluer encore. Mettre la colle dans un pot.
On peut utiliser cette colle 100 % naturelle pendant environ 3 à 4 jours (voire plus), en la conservant dans un endroit frais et dans un bocal fermé. Agiter avant d'utiliser. Le fait que la colle sèche normalement évitera toute formation de moisissures et de bactéries (qui ne peuvent se développer qu'avec de l'eau). Si malgré tout on redoute que la colle se conserve mal, on ajoutera un peu d'extrait de pépin de pamplemousse. Le pépin de pamplemousse a des propriétés bactéricides. Ajouter quelques gouttes à la colle, une fois qu'elle a refroidie. colle farine Cette colle fixe très bien le papier, le carton. Elle est idéale notamment lors d'activités manuelles avec des enfants, même petits. Elle peut également être utilisée en remplacement de la colle à papier peint lors de la fabrication de papier mâché.
Pour faire de la colle à papier peints, on multipliera les ingrédients au moins par 10 et on ajoutera 2 dl (1 verre) d'essence de térébenthine par litre de colle. L'essence de térébenthine, outre ses qualités siccatives, possèdent des propriétés insecticides. Ensuite suivre les indications du fabricant de papiers peints ; en général enduire de colle un lai de papier, le mettre de côté pendant 5 minutes en le repliant en portefeuille. Pendant ce temps, badigeonner généreusement le mur de colle. Appliquer le lai et chasser les bulles avec une brosse large à poils souples.
Il est à noter que d'autres colles naturelles peuvent se fabriquer toujours sur le même principe : utiliser l'amidon naturel contenu dans certains aliments : colle de riz, colle de pâtes…
astuces, recettes express
vous prener 50cl d'eau et 50 cl de lait plus un oeuf pas cuit tou mélanger attendre 10 minutes et voici de la colle blanche par exemple pour faire avec du journal vous prenez du journal et cette colle et vous la coller sur du plastique feraille tous ce ke vous vouler et je vous garantie ke sa marche …
Coller des étiquettes sur des bouteilles avec du lait ( facile à décoller ensuite)
http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=285#pagination_forums
Vous pouvez changer les quantités pour en faire plus, mais respectez les proportions :
- verser un 1/2 verre de farine dans une petite casserole - ajouter une cuillère à soupe de sucre - mélanger - verser 1 verre d’eau dans la casserole. - touiller doucement sur le gaz à feu doux jusqu’à obtenir une pâte consistante (genre d’une sauce béchamel) avec le moins de grumeaux possible. - si la consistance est trop forte (vous avez mis le gaz trop fort par exemple), vous pouvez rajouter un peu d’eau hors gaz pour la re-liquéfier (il faut pouvoir par exemple la pulvériser ou l’étaler).
Pour éviter la fermentation, il suffit d'ajouter de l'huile d'amande amère à la préparation. TRouvé un texte parlant de vinaigre comme conservateur
http://www.gaulois.org/forum-aremorica2/viewtopic.php?p=17607&sid=3d4efda1d1127af49da1398ead815a91 (page 1)
1)on utilise soit de l'ecorce de Bouleau, soit de l'ecorce et un peu d'aubier de pin sylvestre . 2)Marmite en terre cuite enterre 3)On lui pose dessus une marmite perforee au fond(en terre cuite egalement), contenant l'ecoce, avec un couvercle . 4)on colmate avec de la glaise le couvercle et on couvre, la marmite du dessus, avec des mottes (briquette) de terre (gason decoupe), 10 cm d'epaisseur suffit . 5)On fait un feu au dessus de tout ca . Temperature a atteindre dans la marmite contenant les ecorces : 700 deg.C (pendant 3 heures) il en resulte une pyrolise a sec et au resultat : 90% de charbon de bois (dans la marmite perforee) et 10% de goudron vegetal ou colle a 70deg.C dans la marmite du fond . Utilisation : etancheite du cuir et du bois, enduit du filin de ligature des fleches, ..
Voila quelques autres techniques que j'ai relevé sur Internet (je ne les ai pas tester):
Le brai de bouleau est une pâte noire dont les propriétés adhésives sont suffisantes pour maintenir en place une armature sur un fût. Il est possible d'en fabriquer à partir de feuilles de bouleau. Il faut les faire bouillir dans une marmite remplie d'eau. Aprés 2 à 3 heures l'eau devient verte, vous pouvez retirer les feuilles et faire réduire l'eau. Il faut être patient car le brai apparaît quand il ne reste pratiquement plus rien dans la marmite. Avec 1 kg de feuilles j'ai obtenu 50 gr. de brai.
Une façon pratique pour coller la pointe et d'utiliser un mélange de résine de pin de cire d'abeille et de charbon de bois ou d'ocre pilée (respectivement : 70 % + 20 %+ 10 % environ ). Faire fondre au bain- marie… hum ! je sais Marie n'existait pas à l'époque, mais sur une pierre chaude le résultat est le même. Le mélange est plus ou moins cassant selon la proportion de cire d'abeille, l'ajustement se fait au jugé. Se genre de fixation va très bien sur des outils, style faucille néolithique … où les contraintes ne sont pas induites par un choc mais par un pression régulière, sur une pointe de sagaie la fixation ne tiendra que si une ligature et mise en place. Cette ligature peut être faite avec de la ficelle de lin ou mieux encore avec un lien de tendon.
récupérez une peau de lapin que vous laissez tremper deux à trois jours dans de l'eau. Enlever les poils. Couper la peau en lambeaux et la faire bouillir quelques heures. Faire réduire jusqu'à l'obtention d 'une crème visqueuse qui à la particularité de coller. Vous aurez le même résultat en utilisant, à la place de la peau, des os en cuir pour les chiens, c'est du cuir de buffle qu'il est nécessaire de couper en morceau avant de faire bouillir. Pour conserver la colle sans qu'elle pourrisse il faut la faire sécher sous forme de petits cubes ou de lanières qu'il suffira de remettre à fondre dans l'eau pour s'en servir. Pour utiliser cette colle il faut l'utiliser chaude mais pas brûlante en fait il faut pouvoir garder un doigt dedans.
le mastic des marbriers était composé de cire, de résine, de poix et de plâtre fin additionné d'un peu de soufre
Le collage est l'une des premières techniques d'assemblage d'une structure que l'homme ait utilisée en parallèle avec le coincement d'un outil et sa ligature sur un manche en bois, en corne ou en os. Cet attrait pour le collage n'est pas fortuit, il provient du fait que la nature, de tout temps et en tout lieu, a toujours été généreuse, mettant à la disposition de chacun un grand nombre de produits naturels d'origines végétale, animale et minérale tels que la glu tirée de l'écorce du houx, la chair visqueuse du fruit du gui, la gomme arabique extraite de certains acacias, le latex de plusieurs espèces d'hévéa, la sève résineuse des conifères, les farines de céréales, la bétuline ou brai de bouleau (obtenu par calcination de l'écorce de l'arbre), le goudron de charbon de bois, le jus de gousse d'ail pressée, le blanc d'œuf, la gomme laque produite par quelques espèces de cochenilles, la cire d'abeille, la caséine du lait, le bitume (substance naturelle minérale fossile que l'on trouve généralement dans les bassins sédimentaires), etc.:
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Pour obtenir une autre colle très solide, qui résiste bien à la chaleur, il existe une autre méthode, même si elle n'est pas très sympa : prenez un escargot entier vivant et broyez-le finement, coquille et chair mélangés : cela donne une sorte de super-glu (beuark…, mais ça marche).
les colles animales, tendon peau de lapin, vessie natatoire de poisson,os fonctionnet toutes sur le même principe, c'est le collagène contenu dans la matière animale qui produit la matière collante. à ce titre on peut utiliser sans problème une colle de peau de lapin puisque c'est le même collagène que dans du tendon ou de la vessie natatoire de poisson ou toute autre colle de peau. ces colles sont très efficaces bien que solubles à l'eau et si elles sont bien mises en oeuvre la chaleur générée par le soleil nedoit pas géner (ça peut toutefois faire ramollir une colle qui n'est pas encore séche). La colle d'os n'apparait que très tardivement (époque historique) puisque pour en extraire le collagène il faut une attaque acide forte qui dissout la partie minérale de l'os.
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Découpe de la tête, queue et nageoires puis découpe en grosses darnes. Débarrasser les darnes de leur peau et de l'arrête centrale. Après cuisson de la chair, récupération des dernières arrêtes. Couper la tête et la queue en petits morceaux et mettre le tout avec les arrêtes dans un chaudron à cuire avec un peu d'eau pendant deux heures en remuant de temps en temps. Suivant l'évaporation remettre de l'eau. Au bout de deux heures on peut constater que la bouillie est déjà bien poisseuse et collante, normal pour du poisson. Smile Préparer un récipient (pour notre expérience j'ai choisi un vase à col plus fermé que le corps). Disposer sur l'ouverture une rangée de brins de paille puis une autre dessus à 90° de la première. Verser le contenu du chaudron sur le filtre de paille. Laisser égouter puis une fois que cela ne s'égoutte plus, mettre sur la mixture la même chose qu'en dessous, deux rangées de brins de paille. Glisser délicatement une planchette de bois entre le vase et la paille puis une autre au-dessus de tout cela et presser jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de jus. Réserver la mixture qui pourra reservir pour une prochaine colle. Mettre le jus obtenu dans le chaudron pour réduire un peu et ainsi obtenir une glu. A utiliser chaud. Très bonne colle contact. Temps de séchage une nuit. Réchauffer la colle pour une réutilisation.
http://www.animauzine.net/Coller-des-affiches.html
Il vous faut de l’eau tiède (5 l), de la farine (1/2kg) et de la soude liquide ou en gel (un verre). On trouve la soude au rayon des débouche évier. Commencer par verser la farine en pluie dans l’eau en remuant. Nous vous inquiétez pas trop s’il se forme quelques grumeaux. Vous les casserez entre vos doigts s’ils sont trop nombreux. Ensuite, verser la soude en remuant constamment, attention, la soude est un liquide caustique, attention aux éclaboussures. Vous verrez qu’une réaction se passe et que le mélange s’épaissit. Et voilà c’est prêt. Dans les proportions données, la concentration en soude fait que le mélange n’est pas vraiment caustique.
La colle d'os arrive très tard dans l'histoire des techniques, il faut attendre l'invention de la marmite de papin et de l'autoclave; un processus technique plus dificile à mettre en oeuvre que que celui de la colle de peau qui est beaucoup plus ancienne et facile (pas trop dificile) à faire “à la maison” ceci dit la colle d'os se trouve dans le commerce à un prix très abordable.
trempage dégraissage chaulage rinçage cuisson concentration coulage découpage séchage
http://webarcherie.com/forum/lofiversion/index.php/t8844.html
J'ai suivi en partie les instructions de Tim Baker dans “Glue” dans le volume I de Traditional Bowyer's Bible (Bois d’Arc Press). Les voici enrichies de mon expérience personnelle :
Faites ça quand vous avez du temps car il faut surveiller la cuisson et ça prend 2 à 3 journées. Le soir vous pouvez éteindre et reprendre le lendemain. Attention à la propreté de tout ce qui est en contact avec la colle : doigts, ustensiles, récipients. Pensez également à l’air ambiant, évitez l’humidité, la poussière, le gras. C’est pas le moment de faire des frites, de secouer les tapis et d’ouvrir les fenêtres.
PREPARATION Je disposais de 320 grammes de déchets de tendon : fibres trop courtes, trop fines, trop résistantes, gaines de tendons. Les morceaux trop gros, trop durs peuvent être coupés à la hache. Le but est de favoriser le contact entre l’eau et le tendon. Pour commencer j’ai utilisé 140 grammes de tendon sec. On met les déchets les plus propres possible à tremper, juste recouverts d'eau. J’utilise de l’eau filtrée. Eventuellement on dilue au début avec très peu de soude ou de lessive de soude qui réagit avec les traces de gras pour former du savon il faut donc rincer puis neutraliser avec du vinaigre. Si on utilise pas de soude rincer simplement à l’eau. On peut aussi laisser tremper une nuit ou 2 jours pour réduire par la suite le temps de cuisson. Dans ce cas garder l’eau de trempage pour la cuisson.
CUISSON Au minimum 24 heures pour extraire le maximum de colle. Au bain-marie. Ca consomme un peu plus d’énergie qu’une cuisson directe mais c’est plus stable et contrôlable. J’ai mis la mixture dans un grand saladier en pyrex dans une marmite contenant de l’eau sur une table à induction réglée à 2 sur 12 maxi. Mais parfois ça montait à 80°C et plus. Le fond du saladier ne doit pas toucher le fond de la marmite. J’ai fait chauffer rapidement l’eau seule puis j’ai mis le saladier. Mettre un couvercle sur le saladier, porter à 77°C et bien mélanger de temps en temps car la température n’est pas homogène dans le saladier. J'ai utilisé un thermomètre à yaourt. (40- 80°C). Je mesure la température au point le plus chaud c’est à dire au fond du saladier. L’idéal c’est un bain-marie avec thermostat intégré mais ça coûte bonbon. Il est en effet difficile de maintenir une température précise pendant des heures. Ca gonfle et au bout de quelques heures ça ressemble à de la choucroute. Il s'agit d'extraire les molécules de collagène en les abîmant le moins possible.
FILTRAGE Après au moins 11 heures de cuisson quand le jus devient assez trouble et un peu visqueux je fais une “première pression” avec une cafetière italienne à piston, ça, c’est mon idée ! La cafetière permet de filtrer et de presser en même temps. C’est mieux que le torchon qui absorbe une partie de la colle ! Je filtre et je verse par petites quantités dans une casserole. A chaque fois je mets la choucroute filtrée dans un récipient intermédiaire. Quand tout est filtré, je remets un peu d’eau dans la choucroute et c’est reparti à 77°C pour quelques heures. Il faut ajouter juste assez d’eau après chaque filtrage pour que tout soit à peu près imbibé. A vous de juger. D'après Tim Baker les Turcs faisaient une première “coulée “au bout de 11 heures réputée de meilleure qualité pour les arcs composites. En effet, plus on chauffe longtemps plus on obtient de la colle mais en moindre quantité et de moins bonne qualité.
REDUCTION Tim Baker indique de monter en température (rolling boil) pour créer un dépôt en surface contenant les impuretés et le gras éventuel qu’il faut alors enlever. Mais pour moi c’est une opération délicate qui risque d’abîmer la colle et qui n’est pas nécessaire si on a pris des précautions auparavant. Je fais alors réduire (sans couvercle) la colle filtrée à 60°C si j’ai le temps, elle reste blanchâtre. Ou à 77° c maxi mais elle jaunit un peu si ça dure trop longtemps ce qui n’est pas bon signe. La casserole est mise directement sur l'induction réglée à 2, mais comme il n'y a pas de couvercle la température ne dépasse pas la température critique de 77°C. Il faut remuer souvent sinon un film se forme à la surface. Ce film est en fait la meilleure partie de la colle ! S’il s’est formé, il suffit de le dissoudre dans le reste en mélangeant avec un bâtonnet ou avec le thermomètre. Il faut réduire suffisamment sinon le séchage par la suite est très long. Quand la colle filtrée est assez visqueuse, je la verse sur un plastique tendu sur un plan de travail, ça fait une omelette bien ronde et épaisse de 2 à 3 mm.
SECHAGE Je laisse figer de 30 à 60 minutes, puis je suspends le plastique et l’omelette le long d’un radiateur pas trop chaud pour ne pas faire fondre la colle ! (attention à la poussière) Après, j’enlève la colle par morceaux quand les bords de l’omelette commencent à sécher. Je pose ces lambeaux élastiques sur un autre plastique ou suspendu sur un rebord au-dessus du radiateur ou près d’un extracteur de VMC. Je déplace, je retourne les morceaux de temps en temps et quand c’est presque sec je découpe des morceaux de 1 cm2 avec des ciseaux. Après c’est trop dur ou ça explose sous la pression des ciseaux. Quand les morceaux secs sont bien homogènes c’est extrêmement résistant et élastique, transparent et jaunâtre. Je fais par la suite un second et un troisième filtrage, quand j’obtiens à nouveau un jus trouble. Il faut veiller à ne pas gaspiller la colle qui se dépose sur les ustensiles, dans les casseroles etc… Votre bon sens vous permettra de la récupérer d’une manière ou d’une autre.
RESULTAT Après 24 heures et quelques…(au bout d’un certain temps on ne compte plus) J’obtiens un rendement de 17%, soit 17g de colle sèche avec 100g de tendon sec. Donc 54 grammes de colle sèche avec mes 320 grammes de tendon sec. Qui dit mieux ? Le tendon est un matériau extraordinaire ! Pour de plus grandes quantités il suffit d’augmenter la taille des récipients. En tout cas je ne doute pas de la qualité de cette colle artisanale et garantie sans additifs pour les collages les plus exigeants. Certains asiatiques mangent du tendon. En bas de chez moi, on trouve du tendon de bœuf frais congelé chez le boucher à 3.80 € le kilo !! Il suffirait de décongeler, nettoyer, hacher avec un robot, et hop au bain-marie. Plus besoin d’attendre des années à accumuler des chutes de tendon. Mais aurais-je le courage et la patience de recommencer ? Il suffit d'avoir du temps, le resultat fait toujours plaisir, c'est magique. A vous de jouer !
Stephen Selby pretend sur Atarn qu'il ne faut pas utiliser la colle de tendon pour coller le tendon, car la température de fusion serait plus élevée que celle de la colle de peau ou de poisson. Je ne sais pas si c'est vrai mais ce qui est sûr c'est qu'une température excessive contracte le tendon et le déforme : il perds alors toute son élasticité. Plongez un morceau de fibre de tendon dans l'eau bouillante, vous allez voir !! C'est spectaculaire, mais apparemment des températures nettement inférieures déforment le tendon. La plupart des experts : Tim Baker, Jim Hamm, Jeffrey Schmidt, recommande la colle de peau de bonne qualité pour coller le tendon. Elle s'utilise en effet entre 43 et 49°C.
Paul Klopsteg indique(Turkish Archery) que les turcs utilisaient un mélange de colle de tendon et de poisson mais sans préciser si c'était pour coller le tendon et/ou la corne. La sensation thermique devient douloureuse si la température cutanée est inférieure à 17° C ou supérieure à 44°C La peau du coude est plus sensible et les jeunes mamans connaissent bien le truc qui consiste à plonger le coude dans l'eau du bain pour détecter s'il n'est ni trop chaud ni trop froid (dans la zone des 35-37°C). En labo on dit que lorsque le petit doigt ne tolère plus la chaleur la température vient d'atteindre 58/60°C.
Colle N° 1 : tendon de commerce Colle N° 2 : gélatine de laboratoire (colle de peau de porc) titrant à 300 Bloom (le Bloom est une mesure normalisée de résistance à la gélatine) Colle N° 3 : colle de mâchoire d'Esturgeon Colle N° 4 : colle de vessie natatoire d'Esturgeon. La préparation de chaque échantillon est faite à 70 °C pour un pourcentage de matière sèche de 30 à 50 %. Les essais sont réalisés sur des éprouvettes en chêne, collées deux à deux. Après quatre jours de séchage, elles sont placées entre les mors pneumatiques d'une machine à traction “instron”. La traction s'effectue à la vitesse d'un mm par minute, en faisant 20 mesures de force par seconde. Les résultats concernent la force maximale pour une surface de collage de 1 cm2. Résultats : Échantillon N° 1 : résistance de 48 +- 6 kg/cm2 (Décollement des 8 éprouvettes, pic de résistance 55 kg) Échantillon N° 2 : résistance de 43 +- 14 kg/cm2 (Décollement de 11 éprouvettes, pic de résistance 64 kg) Échantillon N° 3 : résistance de 49 +- 6 kg/cm2 (Décollement des 11 éprouvettes, pic de résistance 59 kg) Échantillon N° 4 : résistance de 74 +- 14 kg/cm2 (Décollement des éprouvettes 1,2,5,9 et 10, rupture des éprouvettes 3,4,6,7,8,11,12, pic de résistance, 92 kg) Dans l'état actuel des expérimentations, c'est donc la colle de vessie natatoire d'Esturgeon qui s'avère la plus solide.
http://pagesperso-orange.fr/moita-corsica/magie.htm
De la manière de faire de la colle de fromage pour coller du bois et autre chose. Prendre du fromage, le moins gras qui se puisse trouver et le faire bouillir dans l'eau et le travailler avec les mains jusqu'à ce qu'il n'ait plus aucune graisse d'aucune sorte, et quand il est bien purifié on le bat contre un caillou bien lisse, et quand il est défait, on y met un peu de chaux vive en poudre et on les mélange jusqu'à ce qu'il devienne liquide et courant. Mais celui qui voudrait la rendre plus forte et admirable doit faire ainsi: quand le fromage cuit, le laisser lisse depuis le début de sorte qu'elle (la colle) soit un peu consistante et quand on broie la colle y ajouter autant de blanc et bien la battre, et ce sera une colle très puissante qui résiste à l'humidité et au chaud.
Préparation molle et homogène qu'on obtient en délayant de la farine dans de l'eau, et en soumettant le tout à la chaleur, et qui sert à joindre d'une manière fixe certains objets.
Colle forte, gélatine extraite des rebuts de substances animales, tels que les oreilles, les pieds, les rognures de peau.
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http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/physique-1/d/souder-du-bois-sans-colle_7721/ Antonio Pizzi, professeur à l'Université Henri Poincaré de Nancy, a trouvé une nouvelle colle grâce aux tanins des arbres. Traditionnellement utilisés pour fabriquer des semelles de cuir, A. Pizzi a appliqué cette même technique aux arbres pour constituer des panneaux de type agglomérés La technique est très simple : frotter deux morceaux de bois à une vitesse rapide afin de faire « fondre » les fibres, avec des tanins
Délayez de la farine (de préférence de seigle) avec un peu à'eau, de façon qu'il n'y ait pas de grumeaux. Sur ce mélange versez de l'eau bouillante jusqu'à consistance de bouillie claire. Continuez à chauffer en agitant sans cesse avec une spatule en bois. Si la colle est trop épaisse, éclaircissez en ajoutant un peu d'eau. Cette colle est ordinairement utilisée pour la pose des papiers peints.
Pour rendre la colle imputrescible il suffit d'ajouter au mélange eau-farine de l'essence de térébenthine dans la proportion d'un verre à vin par litre de colle. La « prise » de cette colle peut être retardée par l'apport de sucre en poudre (2 cuillerées à soupe par litre de colle), ce qui peut être intéressant pour certains types de travaux. L'essence de térébenthine ayant des propriétés insecticides, son usage est particulièrement indiqué pour la pose de papiers peints dans les maisons anciennes ou la garniture intérieure de meubles anciens.
Cette colle est très blanche, transparente et d'une force extraordinaire; aussi l'emploie-t-on de préférence pour le cartonnage de luxe. En mettant moins d'eau vous obtiendrez une colle idéale pour réaliser des objets en papier mâché. 5 ème recette Délayez de la farine de riz (en vente dans les épiceries sous le nom de « crème de riz ») dans de Veau froide (comptez 200 g de farine pour 1/2 litre d'eau). Lorsque le mélange aura-la consistance d'une pâte à crêpes, faites-le cuire sur feu doux pendant une dizaine de minutes.
Prenez une poignée de fleur de farine de froment et pétrissez-la avec un peu d'eau, de manière à obtenir une pâte ferme et liée. Continuez à pétrir cette pâte sous un robinet d'où s'écoule un mince filet d'eau. Lorsque l'eau s'écoule claire et limpide d'entre les doigts, la pâte est changée en gluten, colle d'une solidité extraordinaire qui convient à la restauration des faïences.
Mélangez 1/2 litre d'eau-de-vie ordinaire à la même quantité d'eau. Ajoutez-y, en délayant, 30 g d'amidon et 50 g de craie finement pulvérisée. Ajoutez 15g de colle forte de menuisier « à l'ancienne ». Mettez sur le feu jusqu'à ébullition, ajoutez alors 15g de térébenthine. Mélangez bien le tout.
Tu récupères et tu fais sécher pas mal de vessies natatoires faciles à identifier : ça ressemble à une espèce de ballon de rugby transparent dans les entrailles. Tu les mets avec un peu d'eau à cuire très doucement jusqu'à ce que le liquide obtenu fige en refroidissant. C'est la même recette pour toutes les colles organiques, la différence c'est qu' il faut plus de temps pour obtenir la colle d'os que pour obtenir la colle de vessie natatoire.