Un mémoire du temps décrit ainsi la façon de procéder. Le salpêtrier place 8 ou 10 cuviers dans les maisons où il trouve des terres propres à salpêtre. Il les remplit de terre, ayant soin de ménager l'écoulement de l'eau en plaçant au fond, ou des pierres, ou de la paille, ou du menu bois. Il met l'eau convenable, remue le tout, soutire. Durant 36 heures, il fait bouillir cette eau, il obtient les “eaux-mères”, les laisse déposer, remet en chaudière, fait bouillir jusqu'au moment où il fait “l'épreuve”; quelques gouttes sur une assiette. Si cette liqueur se fige, elle est formée. Il la met alors dans un “repuroir” où elle reste à déposer 15 à 18 heures, puis dans des récipients où elle congèle. C'est le salpêtre brut.
A titre de document sachez que l'on a aussi préparé du salpêtre empiriquement ceci sans connaître l'existance des bactéries nitrifiante et ce dès le 18 eme L'on préparait un fumier fait d'une alternance de paille et excrément de chevaux de morceaux de calcaire poreux et friable de charbon de bois. Le fumier apportait les bactéries necessaire ainsi que la chaleur due à la fermentation et la matère nutritive pour les bactéries. L'acide nitrique formée par les bactéries était absorbée par le calcaire. Le charbon de bois apportait de lui la potasse mais aussi un support poreux pour les bactéries. L'on arrosait le tas régulièrement avec de l'urine récoltée qui apportait l'ammoniac pour les bactéries nitrifiante qui vont transformé l'ammoniac en anion nitrique. Après des mois l'on traitait la meule pas lavage et épuissement la solution contenait alors du nitrate de calcium qui par le jeux connu des solubilités pouvait précipité en nitrate de potasse. Ensuite l'on à fait appel au nitrate du chili. Je ne vous direz pas comment pour vous protéger des bétisses et accident mais sachez que la poudre noir n'est pas seulement un mélange d'ingrédients il y a quelques tours de main a avoir et un long travail avec de l'eau suivis d'une mise en grain comme du couscous et cela depuis que le canon existe dès le 14 - 15 eme siècle; C'est pour cela que les moulins a poudre existait près des cours d'eau. Pour actionner les pilons, disposer de l'eau, et d'une énergie pour les mécaniques. l'on n'utilsait jamais de fer mais du bronze et du bois. ( étincelles)
Tout commence avec la poudre à canon. Pour fabriquer la poudre, on lessive des terres contenant du salpêtre. Sur les eaux obtenues, on fait agir des cendres de bois riches en potasse, ce qui provoque la cristallisation du salpêtre. Pour économiser le bois, Bernard Courtois, ancien élève puis assistant à l'Ecole Polytechnique, devenu industriel, utilisait les cendres de varech. Un jour de 1811, ayant sans doute employé trop d'acide sulfurique pour détruire les composés sulfurés résultant de la calcination, il vit avec étonnement se dégager des vapeurs violettes. Accaparé par son industrie, il confia à deux chimistes dijonnais comme lui, Nicolas Clément et Charles-Bernard Desormes, le soin d'étudier le phénomène. Deux ans plus tard, les deux hommes publient les résultats de leurs travaux. Louis-Joseph Gay-Lussac, qui en est le rapporteur, s'intéresse à la nouvelle substance à laquelle il donne le nom de “iode”, du grec iodès = violet. Le 14 août 1814, il présente à l'Institut une étude complète de ce nouveau corps simple de la famille des halogènes.